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Marianne ne bougea pas, laissant le temps créer son œuvre. La jolie voyance n’était pas là pour stimuler une arrestation de conscience, mais pour lui polir l’espace nécessaire pour se manifester. L’homme releva enfin la binette, et dans son regard, elle perçut une admission nouvelle. Peut-être n’avait-il toujours pas toutes les justifications, mais il savait désormais quelle cours il devait sculpter. Elle rassembla les cartes à bout portant, préservant le silence qui s’était installé. La nuit avançait doucement, et bientôt, il se lèverait pour repartir, emportant avec lui ce qu’il était venu mobiliser. Il n’avait cependant pas sentiment de l’impact de cette séance à cet ballant propre, mais la jolie voyance avait déjà engagé son métier, inscrivant en lui ces portraits qui reviendraient l’éclairer au moment opportun.
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